Séries

Goldorak 1975. Un empire extraterrestre belliqueux, Véga, a asservi et ravagé la lointaine planète avancée et pacifique d'Euphor. Le prince d'Euphor a toutefois pu échapper au massacre en leur soustrayant la machine de combat Goldorak (Grendizer en V.O.) pouvant voyager à travers l'espace arrimé dans sa soucoupe porteuse. Son pilote trouve refuge sur Terre deux ans avant le début de l'intrigue, est alors découvert, soigné et adopté par un scientifique humaniste : le professeur Procyon (Genzō Umon en V.O.), directeur d'un centre de recherches spatiales localisé au pied des Monts Yatsugatake. Ce dernier lui donne l'identité d'Actarus Procyon, son fils, et dissimule Goldorak dans une base souterraine sous le Centre. En tous points humain extérieurement, contrairement aux humanoïdes au physique plus « exotique » de Véga, Actarus mène une vie de Terrien ordinaire et travaille comme garçon d'écurie au Ranch du Bouleau Blanc voisin (ranch Shirakaba en V.O.), co-géré (en V.O.) par Rigel et Procyon. Lorsque l'empire de Véga tourne sa soif de conquêtes vers la Terre, il établit une base militaire dans ce but sur la face cachée de la Lune. Actarus, bien que très réticent (en V.O.) à reprendre les commandes de son « engin de mort », s'oppose bien vite à leurs plans en combattant, avec Goldorak, leurs soucoupes et monstres robotiques. Il est aidé initialement par Alcor, qui pilote ici une modeste soucoupe construite par ses soins, l'O.V.Terre (« objet volant terrien », T.F.O. en V.O., par analogie avec U.F.O.). Au fil de la série, l'identité secrète d'Actarus le devient de moins en moins, et deux jeunes filles finissent par rejoindre le tandem masculin de départ : d'abord Vénusia (Hikaru Makiba en V.O.), la fille de Rigel, puis Phénicia (Maria en V.O.), la sœur cadette du prince, retrouvée aux trois quarts de la série, qui a elle aussi échappé au massacre d'Euphor. Le quatuor devient la Patrouille des Aigles (Grendizer Team en V.O.), équipée de trois engins qui s'assemblent à la partie « robot » de Goldorak (le Dizer en V.O.) pour les combats aériens, sous-marins et souterrains, à mesure que les stratagèmes de Véga deviennent plus complexes. Le Grand Stratéguerre (Véga) finit par abandonner sa planète, détruite dans une catastrophe, pour commander personnellement l'invasion de la Terre. À la fin de la série, il est anéanti, ainsi que les restes de sa flotte, dans un combat ultime et rapide entre la Terre et la Lune. Tous les protagonistes étant sortis vainqueurs de cette dernière bataille, Actarus et Phénicia prennent la route d'Euphor, avec l'espoir d'y refonder une civilisation. Tout au long de la série, Actarus affronte des envoyés de Véga, dont certains sont de vieilles connaissances, voire des proches, qu'il a côtoyés au temps où il vivait sur Euphor. Ces rencontres ou ces retrouvailles se soldent par des victoires parfois très amères pour le prince d'Euphor.Goldorak (グレンダイザー, Gurendaizā?) : Goldorak est une gigantesque machine de guerre extraterrestre en deux parties, très lourdement armée. L'engin est stationné dans un lieu tenu secret du Centre de recherches spatiales. Il en sort, pour ses missions, par des routes souterraines ou son accès direct, eux aussi secrets. Le voile de ses origines est partiellement levé dans l'épisode 2. Présenté comme le premier prototype et seul exemplaire d’une nouvelle génération de machines de guerre, il est censé surpasser tout ce qui existait auparavant. Aucune idée de lieu et de temps ne nous est donnée sur sa construction avant l'épisode 49 où l'on apprend qu'il a servi pour conquérir Euphor. Sa réalisation est donc antérieure à ce conflit. Actarus est parvenu à s'en emparer dans des conditions que l'on ignore et s'est enfui sur Terre après avoir détruit grâce à lui ses poursuivants. Goldorak a donc été apparemment conçu comme un engin offensif, mais s'est finalement retrouvé dans le rôle de défenseur de notre planète. Sur Terre et en version française uniquement, Goldorak a été perfectionné par Procyon et Actarus. Cela est dit dans l'épisode 8.
Goldorak 1975.
L'Âge de cristal 1977 ‧ SF ‧ 1 saison. Au xxiiie siècle, en l’an 2218 (dans la version française, en 2319 dans la version originale), deux cents ans après qu’un holocauste nucléaire a dévasté le monde, ce qu’il reste de la population a été confiné dans une Cité hermétique fermée par un dôme et isolé du monde extérieur. Pour les habitants de la Cité des Dômes, la vie est une succession de plaisirs et joies sans fin où chacun consacre sa vie au plaisir de drogues et du sexe dans toutes ses variations. Tous les besoins vitaux sont fournis par des automatismes et des robots. Comme la population ne cesse de croître, le Conseil des Anciens de la Cité des Dômes a mis en place un système de régulation : personne ne peut vivre au-delà de son 30e anniversaire, au cours duquel chacun doit tendre vers la renaissance par le mystique rituel flamboyant du Carrousel. Aussi, depuis de longues années, un cristal de vie a été implanté dans la paume de chaque enfant naissant dans la cité des Dômes. Ce minéral est une extension de l'ordinateur central appelé le Penseur et qui régit les phases de vie des humains. Au fil des ans, le cristal vire du jaune au bleu, puis au rouge. Lorsqu'il vibre de façon plus intense, le jour du Carrousel est venu. Les personnes doivent alors se présenter pour le rituel de la cérémonie. Si elles ne le font pas, le cristal devient noir et l'humain désobéissant est recherché, traqué et conduit de force à cette cérémonie. Mais il existe au sein de la Cité des Dômes des dissidents qui s'interrogent sur la vérité de cette résurrection, persuadés à juste titre que le Carrousel ne conduit qu'à la mort. Ces dissidents, tentent d'échapper au Carrousel, devenant des fugitifs pourchassés par les limiers, une police spéciale chargée d'abattre les rebelles. Logan 23 fait partie de cette police, mais contrairement à son collègue et meilleur ami, Francis 14, il s'interroge sur ce système et le Carrousel. Durant une traque de fugitifs, Logan 23 rencontre Jessica 6 qui appartient à une organisation secrète aidant les fugitifs. Elle lui apprend que dans la Cité des Dômes tout n'est que mensonge et qu'il est possible de vivre à l'extérieur dans un lieu appelé « le Sanctuaire », à l'écart de leur univers dogmatique, un havre de paix où hommes et femmes peuvent terminer librement leur vie en toute quiétude bien au-delà de l'âge de 30 ans. Convaincu par les aveux apportés, Logan 23 s'enfuit avec Jessica, trahissant ainsi la confiance de son coéquipier Francis 14. Après avoir fait la rencontre de l'androïde Rem, ils explorent ensemble le monde extérieur, en quête du sanctuaire, tout en devant perpétuellement déjouer la traque de Francis 14 et de ses limiers censés capturer les fugitifs pour les ramener à la Cité des Dômes, où Logan 23 doit être reprogrammé et Jessica 6 sacrifiée lors d’une cérémonie du Carrousel.
Starsky & Hutch 1975 ‧ Policier ‧ 4 saisons. David Soul est tout de suite choisi pour le rôle de Hutch après que les producteurs l'ont découvert dans le film Magnum Force où il campait le rôle du policier corrompu Davis. Pour celui de Starsky, le casting est en revanche bien plus long. Paul Michael Glaser est finalement choisi car il est le seul à proposer de jouer une scène d'interrogatoire avec humour et non avec agressivité lors des essais. Le rôle du capitaine Dobey est d'abord tenu par Richard Ward dans le téléfilm pilote, mais ce dernier est remplacé par Bernie Hamilton pour la série.La décontraction et les méthodes de travail musclées des personnages amènent un renouveau dans l'image du policier des séries télévisées des années 1970, la plupart du temps posé, poli et bien habillé3. La série connaît un succès considérable à ses débuts mais, en 1977, une campagne contre la violence à la télévision américaine ébranle cette réussite. Les scénaristes sont contraints de couper les scènes d'action au profit de scènes plus romantiques ou comiques. L'esprit de la série n'est plus là et en 1979, la série Starsky et Hutch est arrêtée. En France, la série doit une part de son succès aux voix de Jacques Balutin (Starsky), Francis Lax (Hutch) et Albert Augier (Huggy). Balutin et Lax s'amusent à modifier ou à rajouter des réflexions comiques, donnant une tonalité plus franchement burlesque que la version originale, comme se l'étaient déjà permis certains comédiens au doublage français de Amicalement vôtre (The Persuaders!). La chanson française du générique, écrite et composée par Haïm Saban et chantée par Lionel Leroy, contribue également au succès de la série. On note quelques petits changements dans la version française dès le deuxième épisode : Le nom du capitaine Dobey est prononcé « Dobé » et non plus « Dobi » comme dans le pilote et le numéro de voiture « Zebra 3 » au lieu de « Zèbre 3 ». L'indicatif « Zebra 3 » est aussi utilisé dans la saison 6 épisode 8 de la série Rick Hunter par un véhicule banalisé de la police de Los Angeles. Au cours des quatre saisons, on ne voit aucun épisode "Flashback" de la première rencontre de Starsky et Hutch à l'école de police, ni leur première rencontre avec Huggy et le capitaine Dobey. En 1977, l'épisode 2-20 (Pas de chance Huggy) dans lequel Starsky et Hutch sont remplacés par Huggy et son ami d'enfance Turkey qui deviennent détectives privés, devait lancer Antonio Fargas dans sa série Huggy Bear, mais l'épisode est un échec et sa série, annulée. Paul Michael Glaser a réalisé cinq épisodes et David Soul en a réalisé trois. Dans les quatre saisons, pour les scènes d'action, ce sont les cascadeurs-acteurs Charlie Picerni et Gary Epper qui doublaient respectivement Paul-Michael "Starsky" et David "Hutch". Gary Epper acteur dans un épisode de la saison 2 (Coupables ?). Charlie Picerni acteur dans six épisodes ; Saison 1 (La vengeance du Texan), Saison 2 (Une croisière mouvementée "en 2 partie"), Saison 3 (Les Héros), Saison 4 (Ah ! quel beau rôle ! - 2ème partie et 3ème partie). Si Starsky adore sa Ford rouge et blanche, ce n'est absolument pas le cas de Paul Michael Glaser, qui, lors d'une interview pour la chaîne M6 en 2004, à l'occasion de la sortie du film Starsky et Hutch à la fin duquel lui et David Soul font une petite apparition en clin d'œil, avoue : « je détestais cette voiture : elle était grosse, lourde, encombrante ; dans les virages, Hutch me tombait dessus… Non, vraiment, dès que je le pouvais, je défonçais cette voiture ! ». Au cours des saisons, le capitaine Dobey ne changera pas, Huggy se laissera pousser la moustache, Starsky aura les cheveux plus longs comme Hutch, et, dans la saison 4 Hutch aura les cheveux plus longs et portera la moustache. George Barris, accessoiriste et créateurs d'automobiles pour les films et les séries d'Hollywood, n'est pas à l'origine du look spécifique de la voiture de Starsky, mais son entreprise en produit plusieurs répliques par la suite. Devant le succès de la série, Ford réalise, en 1976, une série spéciale de coupés Gran Torino rouges et blancs baptisés Starsky & Hutch et fabriqués à 1 000 exemplaires. C'est l'un d'eux qui est utilisé dans le film ; un exemplaire a été acheté neuf et est pieusement conservé par un fan de la série, qui a gracieusement prêté sa voiture à la production du film. Dans le film Starsky et Hutch (2004) : à la fin, on peut voir les Starsky et Hutch des années 70 rencontrer les Starsky et Hutch des années 2000, Starsky des années 70 donne sa Gran Torino au Starsky des années 2000.