Séries

Starsky & Hutch 1975 ‧ Policier ‧ 4 saisons. David Soul est tout de suite choisi pour le rôle de Hutch après que les producteurs l'ont découvert dans le film Magnum Force où il campait le rôle du policier corrompu Davis. Pour celui de Starsky, le casting est en revanche bien plus long. Paul Michael Glaser est finalement choisi car il est le seul à proposer de jouer une scène d'interrogatoire avec humour et non avec agressivité lors des essais. Le rôle du capitaine Dobey est d'abord tenu par Richard Ward dans le téléfilm pilote, mais ce dernier est remplacé par Bernie Hamilton pour la série.La décontraction et les méthodes de travail musclées des personnages amènent un renouveau dans l'image du policier des séries télévisées des années 1970, la plupart du temps posé, poli et bien habillé3. La série connaît un succès considérable à ses débuts mais, en 1977, une campagne contre la violence à la télévision américaine ébranle cette réussite. Les scénaristes sont contraints de couper les scènes d'action au profit de scènes plus romantiques ou comiques. L'esprit de la série n'est plus là et en 1979, la série Starsky et Hutch est arrêtée. En France, la série doit une part de son succès aux voix de Jacques Balutin (Starsky), Francis Lax (Hutch) et Albert Augier (Huggy). Balutin et Lax s'amusent à modifier ou à rajouter des réflexions comiques, donnant une tonalité plus franchement burlesque que la version originale, comme se l'étaient déjà permis certains comédiens au doublage français de Amicalement vôtre (The Persuaders!). La chanson française du générique, écrite et composée par Haïm Saban et chantée par Lionel Leroy, contribue également au succès de la série. On note quelques petits changements dans la version française dès le deuxième épisode : Le nom du capitaine Dobey est prononcé « Dobé » et non plus « Dobi » comme dans le pilote et le numéro de voiture « Zebra 3 » au lieu de « Zèbre 3 ». L'indicatif « Zebra 3 » est aussi utilisé dans la saison 6 épisode 8 de la série Rick Hunter par un véhicule banalisé de la police de Los Angeles. Au cours des quatre saisons, on ne voit aucun épisode "Flashback" de la première rencontre de Starsky et Hutch à l'école de police, ni leur première rencontre avec Huggy et le capitaine Dobey. En 1977, l'épisode 2-20 (Pas de chance Huggy) dans lequel Starsky et Hutch sont remplacés par Huggy et son ami d'enfance Turkey qui deviennent détectives privés, devait lancer Antonio Fargas dans sa série Huggy Bear, mais l'épisode est un échec et sa série, annulée. Paul Michael Glaser a réalisé cinq épisodes et David Soul en a réalisé trois. Dans les quatre saisons, pour les scènes d'action, ce sont les cascadeurs-acteurs Charlie Picerni et Gary Epper qui doublaient respectivement Paul-Michael "Starsky" et David "Hutch". Gary Epper acteur dans un épisode de la saison 2 (Coupables ?). Charlie Picerni acteur dans six épisodes ; Saison 1 (La vengeance du Texan), Saison 2 (Une croisière mouvementée "en 2 partie"), Saison 3 (Les Héros), Saison 4 (Ah ! quel beau rôle ! - 2ème partie et 3ème partie). Si Starsky adore sa Ford rouge et blanche, ce n'est absolument pas le cas de Paul Michael Glaser, qui, lors d'une interview pour la chaîne M6 en 2004, à l'occasion de la sortie du film Starsky et Hutch à la fin duquel lui et David Soul font une petite apparition en clin d'œil, avoue : « je détestais cette voiture : elle était grosse, lourde, encombrante ; dans les virages, Hutch me tombait dessus… Non, vraiment, dès que je le pouvais, je défonçais cette voiture ! ». Au cours des saisons, le capitaine Dobey ne changera pas, Huggy se laissera pousser la moustache, Starsky aura les cheveux plus longs comme Hutch, et, dans la saison 4 Hutch aura les cheveux plus longs et portera la moustache. George Barris, accessoiriste et créateurs d'automobiles pour les films et les séries d'Hollywood, n'est pas à l'origine du look spécifique de la voiture de Starsky, mais son entreprise en produit plusieurs répliques par la suite. Devant le succès de la série, Ford réalise, en 1976, une série spéciale de coupés Gran Torino rouges et blancs baptisés Starsky & Hutch et fabriqués à 1 000 exemplaires. C'est l'un d'eux qui est utilisé dans le film ; un exemplaire a été acheté neuf et est pieusement conservé par un fan de la série, qui a gracieusement prêté sa voiture à la production du film. Dans le film Starsky et Hutch (2004) : à la fin, on peut voir les Starsky et Hutch des années 70 rencontrer les Starsky et Hutch des années 2000, Starsky des années 70 donne sa Gran Torino au Starsky des années 2000.
La Quatrième Dimension 1959 ‧ SF ‧ 5 saisons La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) est une série télévisée américaine de science-fiction, en 138 épisodes de 25 minutes et 18 épisodes de 50 minutes, créée par Rod Serling et diffusée entre le 2 octobre 1959 et le 19 juin 1964 sur le réseau CBS, occupant le créneau horaire d’Alfred Hitchcock présente passé sur une chaine concurrente. Cette série est considérée comme l'un des plus beaux exemples de créativité de la télévision américaine, toujours célébrée des décennies après sa création. Elle se présente comme une anthologie d'histoires fantastiques, étranges, énigmatiques dont le but était, comme le disait son créateur Rod Serling, « de frapper le téléspectateur, de le choquer par la chute toujours inattendue, surprenante et singulière de chacune de ces histoires »[réf. nécessaire]. Chaque épisode est indépendant et la série ne compte aucun personnage récurrent (sauf le narrateur Rod Serling lui-même qui apparaît dans le champ à partir de la deuxième saison). La plupart des épisodes présentent un ton pessimiste que l'on peut assimiler à une critique de la société américaine de l'époque. Cette série fut tournée entièrement en noir et blanc, dans un environnement plutôt « contemporain » même si quelques épisodes ramènent le spectateur à l'époque du western ou le transportent dans le futur. Les histoires utilisent peu d'effets spéciaux, peu de scènes à grand spectacle, peu de violence crue et pas de sexe. À quelques exceptions près, les acteurs incarnent l'Amérique des années 1950, costumes de bonne facture, tailleurs de qualité, visages glabres, cheveux courts pour les hommes et bien attachés pour les femmes, manières courtoises. Toute la tension est contenue dans l'histoire elle-même, son atmosphère, le rythme de la mise en scène et l'utilisation de la musique. Au niveau politique internationale, la Guerre froide influence la vie des Américains et le risque de guerre nucléaire. Certains épisodes traitent de l'exploration spatiale ou des extraterrestres dès la saison 1. Au début de la série en 1959, l'humain n'a pas encore été envoyé dans l'espace.Dans l'accroche originale, The Twilight Zone (La Quatrième Dimension) est qualifiée de « fifth dimension », littéralement « cinquième dimension ». En effet, selon la théorie de la relativité développée par Einstein, la quatrième dimension ne désigne que le temps. Or, la « Zone Crépusculaire » recouvre un concept plus vaste que le temps lui-même. L'expression est utilisée par l'U.S. Air Force pour désigner l'instant précis où un avion est incapable de voir la ligne d'horizon alors qu'il est en phase d'atterrissage. Finalement, pour la nouvelle série diffusée par La Cinq en 1986, le titre La Cinquième Dimension était plus proche de ce que signifie vraiment The Twilight Zone. La Quatrième Dimension est considérée comme étant l'une des meilleures séries de tous les temps : elle apparaît à la 4e place du classement du journal Le Temps1, est 7e du classement établi par Rolling Stone et figure à la 12e place de celui réalisé par Empire.Les textes de présentation de chaque épisode furent multiples tant dans la version française (narrateur Guy Chapellier) qu’en V.O. (narrateur Rod Serling) « Apprêtez-vous à entrer dans une nouvelle dimension, qui ne se conçoit pas seulement en termes d’espace, mais où les portes entrebâillées du temps peuvent se refermer sur vous à tout jamais… La Quatrième dimension ! » « Au-delà des classiques notions d’espaces, où l’homme projette ses pas, il est une dimension où peuvent se glisser par les innombrables portes du temps, ses désirs les plus fous. Une zone où l’imagination vagabonde entre la science et la superstition, le réel et le fantastique, la crudité des faits et la matérialisation des fantasmes. Pénétrez avec nous dans cette zone entre chien et loup, par le biais… de La Quatrième dimension ! » « Nous sommes transportés dans une autre dimension. Une dimension inconnue de l’Homme. Une dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais surtout d’esprit. Une dimension sans espace, ni temps, mais infinie. C’est un voyage dans une contrée dont la seule frontière est notre imagination. Un voyage dans les ténèbres. Un voyage au bout de la peur, au tréfonds de nous-même. Un voyage dans la Quatrième dimension ! » « Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais aussi d’esprits. Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont notre imagination : un voyage au bout de ténèbres où il n’y a qu’une destination : la quatrième dimension. » (« There is a fifth dimension, beyond that which is known to man... »